Le mot « Danzaora » n’existe pas. Pas plus en langue espagnole, qui désigne une danseuse comme une « bailarina », que dans l’idiome propre au flamenco, qui l’appelle « bailaora ». Ce mot, Danzaora, la danseuse prodige Rocio Molina l’a inventé, et il est en soi un manifeste : vif, moderne. À la fois tranchant et souple. Son flamenco est tel : à la fois dangereux et charmeur. Et toujours résolument tourné vers l’avenir.
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